Conclusion

Notons d'emblée que 4 collègues sur 10 n'ont pas abordé la question avec un interlocuteur administratif ou associatif. La moitié attend d'avoir plus de précisions pour en parler avec leur chef d'établissement, 37,5 % estiment que cela pénaliserait trop l'ouverture du CDI, s'interdisant alors le décompte. D'autres encore se satisfont de la situation actuelle, du statu quo. Près de la moitié en ont discuté avec leur chef d'établissement, quand on voit ensuite que le ou les IPR-EVS apparaissent, entre 15 et 20 %, au même niveau que les syndicats ou associations professionnelles. L'employeur responsable est peu sollicité.

La tendance du chef d'établissement n'est pas à l'opposition (23 % tout de même) mais penche entre opinion favorable (36 %) et indécision (41 %). L'opinion des IPR-EVS est plus difficile à cerner, sans interprétation nationale claire sur la question, d'autant qu'une interprétation peut s'avérer très fragile quant au respect du droit. Toutefois l'avis favorable n'apparaît que pour 15 % des collègues, avec un avis défavorable à 37 %, indécis à 49 %. Quand bien même c'est le texte qui importe, on sait l'importance de l'opinion des IPR, d'autant plus quand on partage cette inspection avec les chefs d'établissement.

Il apparaît que les chefs d'établissement ont un avis qui se pose en relation avec le contexte de l'établissement, plus favorable quand celui-ci compte moins d'élèves, quand il y a plusieurs professeurs documentalistes. Si déjà le professeur documentaliste connaît des difficultés pour proposer des séances, on observe sans surprise que l'opposition au décompte l'emporte.

Un quart des collègues voit le décompte appliqué, essentiellement pour deux ou trois heures par semaine, jusqu'à six heures. L'information-documentation est identifiée pour la moitié des collègues concernés, et, ce sont surtout les dispositifs tels que l'accompagnement personnalisé qui permettent, en pratique, ce décompte, avec des heures inscrites à l'emploi du temps.