Enquête diagnostique des connaissances en information-documentation des élèves du secondaire en France

Notion organisatrice : Information

La notion organisatrice « Information » a été abordée au travers de trois de ses principales dimensions, juridique, éthique et épistémologique, sous l'angle de la typologie.

À la lecture des résultats enregistrés, les deux premières dimensions semblent appréhendées de manière satisfaisante par les élèves sortant du secondaire. Le droit de l'information, notamment, qui a été abordé à partir de l'entrée publication, semble, sinon connu, du moins reconnu par la presque totalité des lycéens. Ainsi sont convoqués à ce propos le respect de la loi, le droit à l'image, la responsabilité de l'auteur et les insuffisances du pseudonymat. Il convient cependant de rester prudent et de se demander quelle est la part du bon sens et de la conformité aux attentes supposées observées lors de ce test.

De même, les problématiques de l'identité numérique paraissent majoritairement connues des élèves. En témoignent des taux de réussite dépassant quelques fois 80%. Un net avantage des lycéens de la filière générale et technologique sur la filière professionnelle modère toutefois cet enthousiasme. Il n'en reste pas moins que l'on observe une nette progression de la prise de conscience des traces laissées sur Internet pendant toute la durée du cursus du secondaire.

La partie de l'enquête consacrée aux différents types d'information révèle par contre des résultats étonnamment faibles au regard de ce que l'on pourrait attendre d'élèves de fin de Terminale. C'est ainsi que deux tiers à peine des lycéens de LGT sont capables de reconnaître une information de type journalistique ou fictionnel et moins d'un sur deux, celle de type scientifique. Ce dernier type est d'ailleurs souvent confondu avec le type journalistique, lequel fait l'objet d'une sur-représentation dans les attentes des lycéens. Ces résultats sont préoccupants à l'heure de l'orientation universitaire. Notons que ces taux de réussite se révèlent beaucoup plus faibles chez les lycéens professionnels.

Ainsi peut-on conclure provisoirement que, si les usages de l'information sont perçus de manière satisfaisante d'un point de vue juridique et éthique, la connaissance sur l'information, quant à elle, demeure relativement faible.

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