Conclusion

Si le décompte d'une heure d'enseignement pour deux heures de service est une réalité pour 20 à 25 % des professeurs documentalistes, sur des séances dans lesquelles ils développent clairement des contenus d'information-documentation ou d'EMI, c'est tout de même loin d'être une évidence. Tous ne demandent pas l'application stricte du décret, et un collègue sur dix est confronté à un refus de décompte, essentiellement pour assurer une ouverture importante du CDI, par faute de moyens alloués.

Quand le décompte est appliqué, avec des chefs d'établissement qui globalement ne s'y opposent pas, selon les résultats de l'enquête 2016, le nombre d'heures et les modalités sont le fruit de négociations internes, souvent dans une limite d'une à trois heures, et très rarement au-delà de cinq ou six heures par semaine. Ces bases que l'on pourrait qualifier de « raisonnables » pour les différentes parties, en regard notamment de la réalité d'un service varié dans les tâches du professeur documentaliste, ne sont pourtant pas prévues dans les textes officiels.